Belle-Île-en-Mer est une île française de l'océan Atlantique située dans le département du Morbihan en Bretagne sud. Les habitants de l'île se nomment les Bellilois et les Belliloises.
C'est dans les écrits du géographe Ptolémée qu'apparaît pour la première fois le nom de Vindilis pour la désigner Belle-Île.
Pline l'Ancien désignait quant à lui l'ensemble des îles de Groix, Belle-Île, Houat et Hoëdic sous le nom d'Insulae Veneticae.
En vieux-breton Belle-Île sera nommée Guedel ou Guadel (1029, Charte d'Alain Canhiart Comte de Cornouaille). Les désignations sous les formes grecques de kalos nésos, c'est-à-dire "belle île", ou latines Calonessus apparaissent sur quelques cartes ou descriptions à partir du XVIe siècle.
à la fin du Moyen Âge, le nom français de Belle-Isle est désormais utilisé. En breton, il va devenir Enez Ar Gerveur (ar gaer veur : "la grande belle") ou (ar Ker veur : le grand fort, le "haut lieu").
Temporairement, sous la Révolution française, l'île fut appelée île de l'Unité, mais ce nom ne fut jamais confirmé par décret.
Quinze ans plus tard, sous Napoléon Ier, la municipalité proposa la nouvelle dénomination de Belle-Isle Joséphine, mais divorce de Napoléon oblige, cette appellation ne fut jamais acceptée.
L'île gardera alors ses noms français de Belle-Île-en-Mer, l'extension "en Mer" apparaissant sur les cartes du début XVIII siècle, et breton d'Enez ar Gerveur.
Au nom de Belle-Île, on ajoute souvent "la bien nommée", formule inventée par la femme de lettres belliloise Éva Jouan, dans son recueil de poèmes De la grève, paru en 1896.
Belle-Île est la plus grande des îles bretonnes culminant à 63 mètres.
Elle se présente sous la forme d'un plateau de 17 km de long sur 9 km de large, soit 85 km² avec une altitude moyenne de 40 mètres entaillé par de nombreux petits vallons.
Les vallons entaillent de hauts rochers, aboutissant à des plages ou des ports.
La côte de l'île, constituée d'une roche friable faite de schistes et micaschistes mêlée de quartz, subit une érosion intense de la mer surtout sur la façade Sud-Ouest tournée vers le large (Côte Sauvage).
Il en résulte une côte très découpée, constituée en majorité de falaises.
Témoin de cette érosion rapide, l'îlot de Lonègues, qui au Moyen Âge prolongeait la pointe des Poulains, a aujourd'hui pratiquement disparu sous les eaux.
L'extrémité nord de l'île se prolonge d'îlots raccordés au socle principal par des bancs de sable où la mer s'insinue à marée haute.
Fontaine d'eau potable
Un puit dans la lande
Le Grand Phare
Le Palais - Porte Vauban
Le Palais - La citadelle Vauban
Le Palais - La citadelle Vauban et le port
Sauzon - Le Port
Les Grands Sables - un fortin
Sauzon - Le Port
Sauzon - Le Port
Commentaires
voulzy la chante très bien
merveilleuses photos